L’an dernier, à cette période, je débutais comme AESH dans un collège auprès du dispositif ULIS. Si j’ai démissionné, ce n’est certainement pas à cause des élèves mais bien parce que le système scolaire français m’ a insuportée.

Rien à changé, et pourtant, tout est à revoir.

Il n y a pas un jour ou je ne rentrais pas frustrée voire en colère. A l’entretien, le directeur m’avait prévenue, il m’avait dit que ça serait très différent du Canada, et j’en avais conscience, mais je voulais me faire ma propre opinion. Et bien, au bout d’un an, j’ai pu effectivement constater que la comparaison avec ce que j’avais connu là-bas en tant qu’aide-enseignante était bien trop violente pour que je subisse ça plus longtemps.

Un an. J’ai donc tenu un an dans ce naufrage qu’est l’éducation nationale. Et je ne vais pas aborder ici les conditions de travail et salariales des AESH, car c’est révoltant et surréaliste.

Bref, si je résume, c’est une année scolaire qui m’a stressée émotionnellement, je dormais mal et la négativité ambiante avait un impact sur mon bien-être. Cela a d’ailleurs été la sonnette d’alarme. J’écoute beaucoup mon corps et je suis de celle qui est convaincue qu’il est lié à l’âme. Et comme il est hors de question que le travail puisse me malmener, j’ai pris la décision d’arrêter. Et tant pis pour cette rentrée d’argent mensuelle qui complétait les mercredis au centre de loisirs. Je mérite mieux que ça.

Rentrée 2023

Cette année sera plus à mon image, elle sera à la fois posée, libre et audacieuse. Je continue la direction d’ACM, parce que j’aime organiser, diriger et travailler en équipe, et parallèlement, avec deux amies, nous lançons nos ateliers Sans Filtre, à destination d’écoles, d’organismes, d’associations afin de venir en aide aux jeunes qui ont du mal à trouver leur voie. C’est un projet ambitieux qui me tient à coeur et auquel je crois profondément.

On en est au début, et les mises en route sont toujours délicates, il faut lâcher prise sur la notion de perfection et se lancer sans trop y réfléchir. Mais j’ai confiance en nous. Là, je cherche une ligne éditoriale pour notre communication sur Instagram, et ça prend toujours un peu de temps quand on ne veut pas faire de “faux” démarrage.

Côté emploi, j’ai également des envies diverses, je crois que ça me plairait d’avoir des missions en lien avec l’Allemagne et le Canada (anglophone et francophone), je ne sais pas par quel biais (LinkedIn certainement), il faut que je me penche sur la question mais je pose ça ici, histoire de concrétiser un peu la chose. Un peu comme une bouteille à la mer.

Tu l’auras compris, professionnellement, il y a des choses sûres, en cours, et aussi dans un idéal lointain mais je me sens en phase.

Alors voilà, c’est l’année de tous les risques. Mais je suis prête à relever des défis. J’ai retrouvé mon mojo canadien.

 

Bonne rentrée à vous. Avec la tête, le corps et le coeur alignés.