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Late Bloomer so what

#Episode4 Je ne suis pas “du matin”

By mars 19, 2023No Comments

Quand j’étais enfant, je n’avais pas le droit de me lever tard, ma mère ne me le permettait pas. Chaque rendez-vous médical était pris à la première heure, les samedis ou les mercredis. Et pendant les vacances scolaires, elle me levait tous les matins vers 8h-9h pour que je fasse mes cahiers de vacances. Elle voyait la grasse matinée comme le mal absolu (parce que c’est ce que ses parents lui avaient appris) (d’ou l’importance de soigner ses traumas de l’enfance) et pendant longtemps, j’ai pensé comme elle. Et j’ai même fini par croire qu’elle avait raison et que c’était mon truc aussi.

Alors que récemment, j’ai réalisé que je me trompais. Je n’aime pas me réveiller tôt et le faire, surtout l’hiver, se rapproche de la “torture” . Si cela ne tenait qu’à moi, je commencerais ma journée vers 10h, un peu avant l’heure du brunch. Et peu importe que je me couche tôt, c’est simplement que me lever avant 8h me demande un effort considérable.

Evidemment, je sais m’adapter, avec le travail je n’ai pas le choix et j’y arrive. C’est pourquoi il est essentiel à mon sens, d’aimer ce que l’on fait.

On dit qu’avec l’âge on se lève plus tôt, j’attends de voir ça. En ce qui me concerne, je sais que mon hypersensibilité me pousse à dormir plus que d’autres. Il n y a pas un jour ou je ne donne pas beaucoup émotionnellement, alors forcément, pour récupérer, mon corps, mon coeur et ma tête ont besoin d’être au repos. Parfois, quand je suis au bout du bout, je peux dormir 12 heures d’affilée, mais ma moyenne pour être en forme est plutôt de 9h-10h.

Je n’ai évidemment rien contre les gens qui adoptent le “miracle morning” mais en ce qui me concerne, c’est bien trop brutal. J’ai besoin d’aller à mon rythme et je ne culpabilise absolument pas quand je commence, par exemple, ma journée à midi. Je n’ai pas l’impression de la gâcher, ou de perdre des crédits de vie. En tout cas, pas plus que les parisiens coincés tous les matins sur le périph.

Bon, je peux tout de même faire quelques exceptions quand je voyage, mais même là, je ne m’impose plus rien.

En tout cas, “oversleep” comme disent les anglophones, n’a rien à voir avec de la paresse. On essaie de nous mettre ça en tête pour justifier cette société et sa politique du toujours plus mais perso, je n’ai pas envie d’arriver sur les rotules à 60 ans.

Tout ça pour dire qu’il vaut mieux s’écouter soi que les autres. Faites ce qui est bon pour vous et vous seul !

Dialogue inspirant sur la “blessure maternelle” :

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